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Comment gérer le deuil de son animal? (partie 1/3)


Membres de la famille à part entière

Nos animaux de compagnie sont des membres de la famille à part entière.

Leur départ n’est jamais un événement anodin dans nos vies de famille. Et même si l’intensité de la douleur dépend grandement de la relation entretenue avec son petit compagnon et des circonstances de son départ, le manque vient très rapidement s’ajouter à la peine.

Cependant, le deuil animalier est un deuil émergent et il demeure encore peu reconnu socialement en tant que tel. Et pourtant, ce terme de deuil prend totalement sens dans cette étape de notre vie.


Les 5 états du deuil

Chaque personne passe par ces différentes étapes, sans forcément les éprouver dans le même ordre. De même, la durée de chaque étape varie selon chacun et il est possible de faire des retours en arrière.

· Le choc / le déni : Durant cette phase courte, on se sent anesthésié et détaché. Les maîtres refusent d’accepter la réalité de la mort de leur animal.

· La colère : Cette colère est souvent orientée vers le vétérinaire, les autres membres de la famille, voire même envers l’animal de compagnie lui-même.

· Le marchandage / la culpabilité : Puisque les maîtres se sentent responsable de l’animal, surtout dans le cas de l’euthanasie, la culpabilité est souvent très présente dans ce type de deuil.

· La dépression : Les maîtres se sentent seuls. Ils ont une perturbation de l’appétit et du sommeil et se remémorent beaucoup les souvenirs de leur animal décédé.

La résolution : Les maîtres acceptent la perte même s’ils peuvent se sentir triste en repensant à leur animal

Le travail de deuil animalier peut être perturbé lorsqu’il est inexprimé par honte d’éprouver de telles émotions, par la pression sociale, ou bien encore minimisé par l’entourage.

Il y a également la notion de culpabilité qui survient après un acte d'euthanasie qui reste violent d'un point de vue émotionnel même s'il se passe dans les meilleures conditions possibles et qu'elle reste la seule solution envisageable.


Tout un protocole et même des rites permettent aux maîtres de vivre au mieux la situation, notamment en exprimant leur culpabilité.

· Verbaliser ses émotions : Accepter ses émotions, ne pas ignorer son chagrin, ne pas se forcer à être fort permet de s’autoriser à pleurer et de « lâcher » le trop plein d’émotion.

· Demander du soutien : Trouver du réconfort auprès de son entourage permet de soulager sa peine.

· Ritualiser le départ : Comme on le ferait pour un être humain, il est possible de passer par un service funéraire pour animaux, enterrer le petit compagnon dans son jardin avec une petite cérémonie. Il existe également des blogs et des espaces internet sur lesquels on peut s’exprimer et laisser un hommage à son animal.

· Ne pas s’imposer de limite de temps : Se laisser le temps est permis, voire même conseillé.

· Prendre soin de soi, avoir des activités : Cela permet également de « s’occuper » et apaiser ses pensées et sa peine.

Face à cet énorme vide qui se crée lors du départ de ce membre de la famille, chacun réagit à sa manière. Il y a ceux qui décident de ne plus jamais adopter de nouveaux petits compagnons pour ne pas revivre ce douloureux épisode. Certains préfèrent attendre un moment. Et il y a ceux qui projettent aussitôt d’accueillir un autre animal.

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